vendredi 26 décembre 2014

[Tag] Liebster Award

Je suis trop contente ! Il y a peu (enfin tout est relatif dans mon monde) j'ai été taggué par Aude du blog Zone d'envies pour le Liebster awards. (Son tag est ici)



Bon, il est vrai, j'en ai déjà fait un sur mon blog principal (Hey Mademoiselle !) que tu peux relire ici, mais pour fêter l'arrivée du bébé blog sur la toile, je me suis dit qu'un deuxième ne serait pas de trop.

Le principe : tu dis 11 infos sur toi, tu réponds aux 11 questions posées et tu poses 11 questions à 11 nominées (de 200 abonnées ou moins, de préférence, parce qu'à la base ça sert à faire connaître les bébé blogs). Bref, fastoche, c'est dans mes cordes. 
Donc je me lance : 

11 Informations sur moi :

1. Je suis une grande angoissée, je déteste l'imprévu, même si au final de nombreuses choses me font sourire car j'ai tendance à prendre la vie du bon côté.

2. Plus jeune je voulais être taxidermiste. Oui, pour empailler des animaux ... 
J'ai gardé une certaine admiration devant les insectes naturalisés, j'en possède d'ailleurs deux : un papillon et un scarabée.

3. J'adore décorer, et je suis amoureuse de la déco de ma chambre qui est d'un goût ... certain. (Il faut bien l'avouer). Je vous ferai surement un room tour sur mon blog principal.

4. Si vous voulez me faire pleurer le plus vite possible, utilisez de la musique, ça marche presque à tout les coups quand elle est bien choisie.

5. Le mot "trop" est quasi inexistant de mon vocabulaire. Il me faut toujours plus, j'adore accumuler et entasser des choses bien qu'elles me soient inutiles.

6. J'adore papoter et échanger avec les gens, je pense que c'est vraiment enrichissant. Et paradoxalement je suis super timide.

7. J'aime bien acheter des cadeaux, quand je vois quelque chose qui pourrait possiblement plaire à une personne de mon entourage, j'ai du mal à ne pas craquer.

8. Je ne me remets que rarement en question, ça doit être un de mes plus gros défauts. Avec le fait que je ne supporte pas l'échec, ni la médiocrité. Le sentiment d'avoir raté quelquechose peut me hanter quelques jours jusqu'à m'empêcher de dormir et me faire pleurer, que ce soit parceque j'ai raté un examen ou tout simplement parceque je suis mécontente d'une action que j'ai fait.

9. J'essaye au maximum de donner une bonne image de moi, quelques fois c'en devient tellement obsédant que j'aipeur de faire quoi que ce soit, pas peur de déplaire aux personnes que j'ai en face de moi.

10. Même si je n'ai pas l'air de bonne humeur quand on me voit en société, je suis toujours d'humeur à rigoler. J'ai énormément de mal à faire la tête à quelqu'un à partir du moment où il/elle fait une blague qui m'amuse.

11. Je ne sais pas chanter, merci de ne pas m'encourager.


Les questions d'Aude :

1. Tes ingrédients pour une journée parfaite ?
De la musique, de la bonne bouffe, du temps libre pour faire ce que l'on veut.

2. Les 3 objets que tu sauverais si ta maison prenait feu (tout le monde est déjà dehors bien sûr) ?
Mon doudou de quand j'étais gamine, mes deux insectes naturalisés. (je pars du fait que ma famille prend ce qui est nécessaire à ma survie)

3. Je t’invite à dîner. Quel est ton menu idéal ? (entrée – plat – dessert )
Question trop trop trop trop dure. Déjà ... houmous, poisson (n'importe lequel, pour une fois que je ne suis pas difficile) puis un grand cru vanille de la patisserie des rêves. Merci, ça sera tout.

4. Quelle est ta saison préférée ? Pourquoi ?
J'y ai longuement réfléchi et, je ne peux pas de donner de réponse valable puisque je les aime toutes.

5. Tu as un pouvoir de téléportation valable pour 1 journée. Tu claques des doigts et HOP ! Où vas-tu ?
J'aimerai aller en Asie puisque je n'y ai jamais mis les pieds...mais il y a tellement d'autres endroits qui me font envie que je ne pourrais choisir réellement. Sinon j'irais au supermarché du coin parce que je n'ai plus d'oeufs et j'aimerai bien faire des meringues là, maintenant.

6. Que portes-tu, là, tout de suite ?
Une jolie robe noire, et un pull moche.

7. Quel livre conseillerais-tu pour donner le goût de lire à quelqu’un qui n’aime pas ça ?
Tout dépend de la personne. Mais si elle a mes goût littéraires je conseille  L'affaire Harry Quebert de Joël Dicker ou Le loup de Wall Street de Jordan Belfort (qui surpasse tellement le film ...)

8. Pourquoi ce nom de blog ?
Ce blog est en réalité l'envers du décors de mon premier blog : Hey Mademoiselle ! 
Sur le premier j'y cause beauté, DIY, cuisine, voyage... et ici je raconte plus des choses personnelles, je ponds des billets humeurs et des textes. Ainsi comme le premier s'appelle Hey MAdemoiselle ! J'ai voulu jouer sur le titre donc j'ai pernsé au derrière de la demoiselle (l'envers de la demoiselle ça sonnait étrange).

9. Un animal de compagnie ?
Oui, un chat, de 7 ans, qui s'appelle Fripouille et qui boude tout le temps.

10. Quel cadeau aimerais-tu recevoir à Noël ?
J'ai reçu de la part de mon copain une place pour aller à Disneyland, ce qui m'a plutôt ravi.

11. Quelle est ta 1ère bonne résolution pour 2015 ?
Je ne prends pas de résolution lors du nouvel an et ceci pour deux raisons : 
- Je n'ai pas envie de changer quoi que ce soit ou alors je le fait au jour le jour, pas besoin d'attendre le nouvel an pour prendre de bonnes résolutions. 
- Je ne m'impose que très rarement de règles. Je sais me conduire en société sans et tout va pour le mieux pour le moment.


Ainsi se termine le Liebster Awards. Je nomine :
1. Karine du blog Rose et Bum
3. KArine du blog Beauty Cookie 
4. Adeline de l'Enildablog
5. Alexane du blog Flavour Beans
6. Aurélie du blog Mad and the hair
8. Lily love du blog Sucre à coco
9. Suki du blog Suki cosmeworld
11. Sarah du blog It's whimsy mint

Qui devront répondre aux questions suivantes :

1. Quel est votre pays/ville préféré et pourquoi ?
2. Quelle est votre petite manie, si vous en avez ?
3. Qu'est ce que "réussir sa vie" selon votre idéal ?
4. Si vous aviez un buget shopping dans un seul magasin, lequel ça serait ?
5. Si vous deviez être pofesseur, ça serait quelle matière (existante ou non).
6. Quel est votre souhait le plus cher pour cette année 2015 ?

Gros bisous les doudous !

Pia 3/3

Première partie -> ici <-
Deuxième partie -> here <-


Elle marchait lentement, ses pas résonnaient dans l'église. Malgré la température avoisinant les trente degrés dehors, elle frissonnait. Toute vêtue de noir, elle suivait le cortège. Quelle idée d'avoir mis ces talons, on entendait qu'elle. Sa jupe flottait le long de ses jambes minces, cela lui donnait une allure de mannequin. Les hommes se retournaient sur son passage, mais elle savait que ce n'était pas pour son corps. Ils la regardaient avec leurs yeux emplis de compassion mêlée à de la pitié. 

Mais comment va-t-elle faire ?
Elle est si jeune et pourtant si seule...
J'ai entendu dire qu'elle n'avait toujours pas de mari... 

Tu veux dire qu'elle serait.. lesbienne ?
Elle n'a pas l'air attristée... m'est avis qu'elle n'aimait pas Astrid.
... on dit qu'elle l'aurait poussé au suicide !


Des bribes de conversation parvenaient à ses oreilles. Elle savait bien que tous les regard étaient fixés sur elle, mais elle n'y prêtait pas attention. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'était plus revenue dans son village natal, celui qu'elle avait fuit.
Pia prenait plaisir à écouter les commérages. Elle aimait savoir ce que l'on racontait sur elle, que ce soit bien ou mal. Elle n'en avait plus rien à faire, d'ici peu elle ne reviendrait plus. Jamais.

 

***

Elle pouvait sentir son souffle, cette respiration si régulière. Alec. 
Il était encore tôt, deux heures quinze. 
Elle s'était réveillée après avoir rêvé de l'enterrement de sa mère. Non pas parce que cela la chagrinait, mais parce que cela l'intriguait.
Esperenza, cette inconnue qu'elle avait croisée ressemblait si bien à son frère que c'en était troublant. Quatre ans qu'elle n'avait pas vu son visage, qu'elle s'était résignée à ranger ses photos dans un carton au grenier. Quatre ans qu'il lui manquait. Ils avaient tout partagé et s'étaient tout donné mutuellement. Jusqu'à sa mort. Ce mardi 11 mai, il y avait maintenant plus de quatre ans.

Un mouvement brusque la ramena à la réalité. Alec avait le sommeil agité. Elle le regarda un instant, il était beau et, dans son sommeil, on ne pouvait se douter de toute la connerie dont il était rempli.
Elle aimait dormir à ses côtés, même si elle avait longtemps milité contre. Cela la rassurait. 

Peu à peu il gagnait du terrain, s'infiltrant chez elle, dans son esprit, et dans son cœur... cela l'affolait.
Ils avaient déjà parlé de mariage, un soir alors qu'ils regardaient un téléfilm ennuyant, il lui avait même promit de lui rester fidèle, toutefois elle ne s'était pas risquée à dire oui. Mais après tout... pourquoi pas ? Elle ne savait même pas ce qu'elle ressentait pour lui. 
D'un côté elle le détestait, quand il la tournait au ridicule en lui faisant faux bond lors de maintes soirées mais elle ne pouvait s'empêcher de penser à lui. Elle avait
 une envie irrépressible de le voir, l'embrasser, et s'oublier dans ses bras.



***


"-Pia ?
- Mmh ?"
Il laissa glisser sa main le long de ses jambes. Il était fou de ses jambes, fou de ses seins, fou de son corps. Elle le rendait fou. Il l'embrassa et la colla à son torse. Il la voulait, avait soif d'elle, il n'était jamais rassasié. 
Il l'enlaça et tout les deux roulèrent sur le matelas, il enleva sa nuisette et elle se retrouva nue, collée contre son corps. Il prit une grande respiration. Ce parfum, cette chevelure, cette peau. 
Il aurait voulu la posséder, la retenir. Il l'aimait.

vendredi 21 novembre 2014

Pia 2/3

Première partie -> here <-

Certes il jouait avec les filles, certes on le prenait pour un coureur de jupon, mais celle qui l'intéressait vraiment, c'était Pia. Elle n'était pas comme les autres, elle avait cet air malicieux qui lui allait à ravir (et qui, soit dit en passant, l'excitait plus que la normale), le rabrouait sans cesse et bien qu'il feignait ne pas aimer cela, il était subjugué par sa force de caractère.
Néanmoins, elle n'était pas là aujourd'hui. Congé décès ou quelque chose comme ça... Alors il ne voyait aucun inconvénient à s'envoyer en l'air avec Stéphanie. Un bon mois qu'elle lui faisait des clins d’œils aguicheurs, il ne pouvait manquer ça.
Alors que Stéphanie gémissait, son portable vibra. Il déverrouilla l'écran.
Baise la bien. Connard.
Pia tout craché. Elle avait même prit soin de mettre une majuscule à Connard.




***


Alors que la journée avançait, Pia se sentait désœuvrée. C'était très aimable à son chef de lui donner une journée de congé pour se remettre de la mort de sa mère mais elle ne savait qu'en faire. À part envoyer un SMS à Alec et lire quelques pages de son roman préféré, elle n'avait rien fait. Elle décida donc de s'avancer sur son travail. 
Elle était employée dans une agence de Wedding Planners et avait pour mission de répondre à toutes les demandes possibles et imaginables de futurs mariés. L'arrivée de l'été sonnant le coup de feu d'un marathon d'un mois et demi, chacun se voyait obligé de faire des heures supplémentaires afin de boucler tout ces mariages avant fin juillet. 
Cette fois elle devait chercher un bouquet de daphnés pour un couple qui voulait à tout prix que les fleurs portent le même nom que leur fille. 
Ce qui était embêtant dans son travail c'est que les gens heureux n'ont aucun sens des proportions. Ceux-ci ne s’imaginaient même pas une seconde que les Daphnés Odora fleurissaient de janvier à mai et que, de surcroît, c'étaiet une espèce protégée en France. Ils auraient du appeler leur fille Bruyère pour qu'elle puisse les aider. Elle leur répondit donc qu'il serait judicieux de penser à s'orienter vers des roses, comme l'ensemble de la population mondiale, ou au moins vers des fleurs disponibles en cette mi-juin. Bien sûr, elle ne leur écrivit pas cela, elle était très polie et courtoise dans ses relations avec les clients, mais si cela avait été Alec, elle ne se serait embêtée à dire ni Bonjour, ni Je vous prie de m'excuserElle aurait tout simplement lâché un Pauvre con. Tout au plus.
Alec. Cela lui rappela que ça faisait plus d'une semaine qu'elle ne l'avait pas vu. Il ne lui manquait pas tellement mais elle se vit obligée, à son plus grand regret, d'admettre qu'il avait un don inouï pour la faire rire et lui faire oublier tout ses tracas. 

***

mercredi 19 novembre 2014

La timidité, cette impolitesse

Oui réellement une impolitesse.
Alors là vous vous dites : mais qui est cette fille qui est à l'aise en public et qui ose péter plus haut que son cul...
Et bien figurez vous que cette fille, c'est pas moi. Alors là non.
Pas que je ne le veuille pas (être à l'aise l'oral hein, ne vous méprenez pas) mais bien parceque je ne le suis pas.
Par contre la fille à qui on reproche d'être impolie,  c'est moi. Pas parceque je boude les gens, que je m'en fiche des autres (pas trop mon genre, j'adore parler aux gens) mais parcequ'on se trompe sur mon compte.
Bon, je ne vais pas dire que je suis la personne la plus polie au monde, je ne le pense pas, mais je fais des efforts en société (comme chez moi). Je me tiens bien en communauté, j'essaye au maximum de paraitre gentille, et d'écouter les autres... pas parcequ'il le faut, mais parceque j'aime ça,  sincèrement. J'aime écouter les autres. Mais si j'ecoute les autres,  je ne vais pas forcement parler.
Car oui, je suis une grande timide.

Je n'ai pas de mal à aller vers une personne seule. Easy. Mais c'est dès que je connais un peu mieux la personne que ça bloque. Et si je la decevais ? Et si je n'etais pas comme il se l'imaginait ?
Trop de questions, trop de bloquage.
J'ai énormément de mal à parler en public, devant plein de gens ou meme tout simplement dans un groupe. Je ne suis pas un leader mais une suiveuse.
Bref le constat est le même,  à un moment ou un autre je bloque, je panique, je suffoque. (Pas dans la réalité,  mais presque). Et donc je me tais. Je ne dis rien et j'écoute.
Bon en soit ça ne me dérange pas d'écouter puisque ce que je dis, je le connais, alors ce que les autres disent, je n'en sais rien. Et puis meme si le sujet n'est pas intéressant, cela permet toujours de se faire une idée de la personne. Connaître les personnes, voilà mon but.
Du coup je me tais, je me mets dans mon coin et je n'existe plus.
Ça me va, mais ça ne va pas aux autres.
Mais ça,  je ne le savais pas. Je ne savais pas qu'on pouvait être outré/révolté/déçu (je ne sais pas vraiment comment les gens l'ont ressentit) par mon comportement.
Personnellement je me mets en retrait par politesse. Mais apparement cela passe pour de l'impolitesse. Ça,  je l'ai appris il y a 4 ans déjà, lorsque je faisais mon stage dans un laboratoire de parfumerie.
Le fait est que le labo etait géré par 5 filles et deux stagiaires. Bref, une équipe de 7 filles survoltées (dans le bon sens du terme) qui debordaient d'énergie. Personnellement j'ai vraiment eu du mal a trouver ma place, je n'osais pas parler puisque je ne connaissais rien, par peur de me tromper (une autre grande peur dans ma vie) donc comme tout le temps, je me taisais.

Mais lors de la lecture du rapport, que ma tutrice avait rédigé à la fin des deux semaines de stage, j'ai été surprise. Surprise et énervée. Car dedans il y avait marqué : "Ne se soucie pas des autres. Conseil : continuer sa recherche de projet professionnel"
Alors oui j'ai été choquée,  parce que jamais je n'aurais imaginé que l'on puisse penser cela de moi. J'essaye au maximum d'etre polie et voilà l'image que je renvoie.

Puis j'ai longuement réfléchi, et je me suis mis à la place des autres. Il est vrai que quand une personne ne me répond pas, par exemple une vendeuse, ou me parle sèchement, je trouve cela impoli. Pourtant, il y a une difference entre ne pas répondre/répondre méchamment et répondre en bafouillant parcequ'on ne sait où se mettre.
Je n'essaye pas de me dédouaner,  je pense comprendre le ressentit de ma tutrice de stage, bien que je ne sais pas ce qui a pu l'ammener à penser cela.

J'essaye seulement de comprendre pourquoi, dans cette société plutôt axée sur les échanges sociaux, quand on est en retrait, on est vu comme malpoli.
Je pourrais mettre tout la plus bonne volonté du monde dans mon silence que ça ne changerai rien. Personne ne met assez de volonté pour décoder un silence, comprendre ce qu'il signifie.
Car oui, c'est bien plus simple de comprendre quand il y a des mots, car cela veut dire ce que ça veut dire (et encore, pas tout le temps), alors qu'un silence, qu'est ce que ça représente ?
Faut-il que je surpasse cette timidité ? Sûrement. Mais pas pour les mêmes raisons qu'exprimées au-dessus, non je ne pense pas.
Car je pense que le problème ne vient pas que de moi, peut être que je me trompe, mais je trouve cela étrange que dans cette société, dès que l'on se met en retrait, dès que l'on ne communique pas avec les autres, on soit perçu comme malpoli, ou désintéressé des autres.

J'essaye, en vain, de méditer sur cela, donc si vous avez des pistes de réflexion, n'hesitez pas !

Le jour où j'ai voulu sauver Chamberlain

Début novembre, alors que j'étais tranquillement devant mon ordi à boire du thé (encore !?), j'ai reçu un étrange mail.

Bonjour
excusez moi cette manière de vous contacter, je viens d'apercevoir votre profil et je me suis dis que vous êtes la personne qu'il me faut. En bref, je me nomme 
martin chamberlain, d'origine Canadienne et je vis en France. Je souffre malheureusement d'un terrible cancer à la gorge qui est en phase terminale, j'ai résidé il y a quelques temps en Afrique (Mali) suite à des affaires florissantes que j'avais dans des entreprises dans le domaine agricole et dans le textile et j'avais même une société de fabrications de caoutchouc, ce qui m'a permis de bénéficier d'importants fonds évalués à ce jour à la somme de (450.000€) dont je voudrais faire une donation à une personne de confiance et d'honnête afin qu'il en fasse bon usage, et j'ai perdu mon époux il y a de cela 3 ans,

ce qui m'a beaucoup affecté et je n'ai pu me remarier jusqu'à ce jour, nous n'avions pas d'enfants. Je voudrais faire de cette somme un don avant ma mort puisse que mes jours sont comptés faute de cette maladie au-quelle je n'ai eu de remède. Je voudrais par la suite savoir si vous pouvez bénéficier de ce don. Voici mes coordonnées:
Je vous prie de me répondre. Je reste dans l'espoir de vous relire!!!
Mr  martin chamberlain

Bien qu'au début j'ai franchement pensé à un canular, j'y ai réfléchi à deux fois. Et si c'était vrai ? 
Il FALLAIT que je l'aide ! 

Alors 6 jours plus tard, j'ai pris ma plume, le coeur gros, en pensant à ce triste et funèbre destin qui l'attendait : 

Monsieur Chamberlain,

A vrai dire lorsque j'ai reçu votre lettre j'ai tout d'abord cru à un canular. Qui donc peut s'appeler Martin et parler de son 'époux' ? 
Mais bien mal m'en pris et peu à peu j'ai compris : vous êtes homosexuel. Effectivement, tout s'éclaire, voilà donc pourquoi vous n'avez pas pu avoir d'enfant.
Je suis ravie d'apprendre que vous aimiez votre conjoint comme personne et que vous être pour la cause gay (ne me dites pas que vous êtes contre ?)
Mais la tristesse s'est emparée de moi lorsque j'ai compris que vous allez mourir. M'enfin, il fallait bien que cela arrive un jour ou l'autre.
Donc c'est avec grand plaisir que j'accepte votre offre, en même temps je ne peux pas refuser cela à quelqu'un qui est si ouvert et chaleureux que vous. Néanmoins j'aimerai savoir s'il ne serait pas plutôt envisageable d'avoir comme héritage une maison au Canada ? J'ai toujours rêvé d'y aller et comme vous m'avez dit avoir des origines canadienne... 

et puis je me suis renseignée sur votre cancer, je crois qu'il y a encore une chance de vous sauver, en tout cas moi j'y crois : http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/cancer/articles/15731-cancer-gorge-traitement.htm (et puis si doctissimo le dit, c'est que c'est vrai)

A bientot Martin, bonne guérison.

Depuis j'attends sa réponse. (Entre nous, je crois qu'il est mort)

mercredi 12 novembre 2014

Pia 1/3

Elle ouvrit les yeux et prit une longue inspiration. Elle était là, seule, dans cette grande pièce blanche. Elle avait toujours aimé le blanc, cette teinte l'aidait à oublier. Elle fixait longuement la peinture puis attendait que ses yeux s'embrument, jusqu'à ce que son champs de vision ne se résume plus qu'à un grand halo blanc. Alors elle pensait à autre chose, son esprit vagabondait, elle rêvait d'une vie meilleure. Et elle oubliait.
Mais aujourd'hui elle ne parvint pas à oublier. Elle s'obstinait pourtant à regarder ce mur mais ne voyait que fissures et toiles d'araignées. Il était vide de sens et vide de rêves. Ce qui avait été autrefois un échappatoire devenait aujourd'hui un dur retour à la réalité.

Résignée, elle se leva péniblement, ne prit même pas la peine de faire son lit, et se dirigea vers la fenêtre. De toute manière, personne ne pourrait le lui reprocher parce que justement, il n'y avait plus personne.
Elle l'ouvrit d'un coup sec et ferma les yeux, laissant un courant d'air s’engouffrer dans la chambre. Elle huma longuement l'odeur qui flottait. Un odeur de chèvrefeuille. Son odeur. Elle ouvrit doucement les yeux. Le soleil, ce soleil qui autrefois la rendait si heureuse, ce soleil qui la faisait se sentir vivante, l'éblouissait. Elle mit sa main devant son visage et contempla la bague qu'elle portait à l'annulaire. Sa bague.
Un vent frais lui caressa le visage. Elle aimait cette saison, elle aimait sentir la chaleur de ce début d'été et par dessus tout, elle aimait la clarté qui en résultait. Elle se sentait à la fois heureuse et mélancolique, elle avait beau s'efforcer de faire le vide dans son esprit, elle n'y parvenait pas. Chaque tentative s'apparentait à un nouvel échec. Elle ne pouvait pas ne pas penser à ce mardi, ce mardi où, la première fois depuis dix-neufs ans, elle s'était réellement sentie seule.

Son portable vibra, elle se détourna de la fenêtre et tendit sa main jusqu'à sa table de nuit, et parvint, sans mal, à l'attraper. Elle ouvrit la boîte de réception.
Hello blondasse, on mange italien ce midi ?
Elle se demanda qui pouvait bien lui envoyer un tel SMS et dût se rendre à l'évidence qu'il n'y avait qu'une personne capable de lui écrire une chose pareille : Alec. 
Elle n'était absolum
ent pas blonde, mais s'il y avait bien une personne au monde capable de l’appeler comme cela, c'était Alec. Ça avait toujours été son fantasme, les blondes, or il était tombé sur Pia, et elle était brune. Mais cela ne semblait pas le déranger et il continuait de la surnommer blondasse... ou pétasse. On pouvait clairement dire qu'il manquait  de tact, surtout en ce lundi matin. 
Il était pourtant au courant pour sa mère, mais devait sûrement déjà avoir oublié. 
Pia reposa son téléphone et caressa son chat, Paulo, venu se frotter à ses jambes. 
"Il est temps de manger, c'est ça ?"
Elle se dirigea vers la cuisine, Paulo sur ses talons. Elle versa un bol de croquette et un de céréales. Tandis qu'elle mangeait, elle essayait de se rappeler de la dernière fois où elle avait vu sa mère. Cela remontait à plus de six mois, quelque chose comme ça. Toutes deux n'avaient jamais été vraiment proches. Depuis sa naissance elle se faisait garder par sa grand-mère car, Astrid, sa mère, n'avait que très peu de temps à lui accorder. Si bien que dès qu'elle en avait eu l'occasion, Pia décida de louer un appartement, loin de chez elle.
Son père, elle ne l'avait jamais connu, elle ne savait pratiquement rien de lui et elle n'avait jamais posé de questions. Elle pensait que s'il était parti c'était parce qu'il n'avait pas voulu d'elle. Alors elle ne voulait pas de lui. 
Elle était fille unique et n'avait que très peu d'amis. Par choix. Étant solitaire, la compagnie la dérangeait, elle aimait profiter des moments calmes que la vie de célibataire lui procurait et c'était  une des raisons pour lesquelles elle avait toujours refusé de s'engager.
Pourtant des hommes, il y en avait eu, le dernier en date étant Alec. Mais elle n'avait jamais ressenti de déclic, jamais elle ne s'était dit tomber sur la perle rare, sur l'homme de sa vie. 
A vrai dire à vingt-trois ans, elle ne songeait pas encore au mariage, mais rêvait secrètement qu'un jour, elle ressente l'envie de partager, avec un homme. Enfin.... du moins plus que son lit le temps d'un soir.

Elle fut tirée de ses pensées par son portable. Encore Alec.
Alors Chérie, tu me boudes ?
Chérie. Ce mot semblait tellement faux venant de lui. Elle ne prit même pas la peine de lui répondre, elle savait pertinemment qu'il ne lui envoyait cela que pour la forme. À cette heure ci il devait être en train de draguer une autre nana, si ce n'est déjà en train de batifoler entre ses cuisses, lors de la pause de midi il avait largement le temps. Il l'avait déjà fait plus d'une fois, à l'hôtel au coin de la rue où même dans la réserve, au bureau, avec elle comme tant d'autres.



***

lundi 3 novembre 2014

Spanglish

You say I'm a princess, you say I'm a queen
You say I'm the most beautiful girl you can imagine.
But I see in your eyes la vergüenza that you have...
And I know I'm not the only razón,
I know we are two in your corazón.
No me mentes por favor, you kwon I'm all but not a whore.
Don't pay me with joyas,
I'm mejor tha all these prostitutas.
You can still ignore me,
Pero I want to become la persona que he always querido ser,
I don't know which you prefer,
But you already have lost me.